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31 mai 2000 3 31 /05 /mai /2000 18:19
Controverse sur les biocarburants

Vous trouverez ci-dessous copie d'une lettre d'information reçue du collectif "sauvons le climat" (pro-nucléaire). Je vous la livre telle que reçue, à vous de juger en fonction de votre opinion.

Pénurie de pétrole, accroissement de son prix, limitation nécessaire des rejets de gaz carbonique dans l'atmosphère, tout conspire à la promotion des biocarburants. Elle se décline actuellement sous deux formes :
- l'éthanol (équivalent à l'essence) obtenu à partir de plantes dites sucrières (ex : la betterave) ou céréalières (ex : le blé). Des microorganismes produisent un mélange eau/éthanol à partir des sucres ou de l'amidon, mélange qu'il faut déshydrater par distillation, une opération fortement consommatrice d'énergie
- le biodiesel obtenu en pressant les graines d'oléagineux (ex: colza, tournesol, soja), ce qui demande beaucoup moins d'énergie

Ces deux voies, dites de 1ère génération, ont en commun l'inconvénient de n'utiliser efficacement, qu'une faible partie de la plante avec, en conséquence, une production importante de résidus, dont une partie peut, toutefois, être valorisée notamment sous forme d'alimentation animale. Pour les climats de nos pays, les rendements en biocarburants à l'hectare sont faibles.


La problématique de production et d'utilisation des biocarburants dépend des conditions économiques et géographiques. Par exemple, elle n'est pas la même en Europe et au Brésil. Dans ce qui suit nous traitons essentiellement du cas français, représentatif de la situation européenne.

Alors qu'actuellement, le pourcentage d'utilisation de biocarburants dans les transports terrestres est proche de 1 % , la France s'est engagée à aller de l'avant et à suivre, voire même à dépasser l'objectif pour 2010 fixé à 5,75% par la Communauté Européenne. Pour remplir cet objectif avec les 2 filières classiques, il faudrait mettre en culture environ 1,9 millions d'hectares supplémentaires (l'équivalent de la surface de 3 départements), soit plus que la surface en jachère non encore affectée, par dérogation, à ces productions dites industrielles.

Les besoins de terrain agricole s'ils restent limités pour le blé (augmentation de la surface cultivée de 5.4 % ) sont plus significatifs pour la betterave (augmentation de la surface cultivée de 14 %) et très importants pour les oléagineux, puisqu'il faudrait plus que doubler les terres utilisées pour leur production. Les terres utilisées à ce jour pour la production d'oléagineux à fin alimentaire, seraient à peine suffisantes, si elles étaient dédiées aux seuls biocarburants. Cette question est d'autant plus cruciale, qu'en France comme en Europe, le diesel représente la part majeure de la consommation.

Si on peut, malgré tout, estimer qu'il serait possible d'atteindre l'objectif de 5,75% d'incorporation de biodiesel, aller bien au delà semble bien difficile, sinon impossible.


Que recouvre en fait l'objectif de 5.75 %? Ce taux d'incorporation est un taux énergétique brut qui ne prend pas en compte les dépenses énergétiques utilisées dans la filière sous forme de combustibles fossiles. Si celles-ci sont modérées pour la filière oléagineuse, elles sont très élevées pour l'éthanol, rendant l'incorporation nette bien inférieure à 3% dans le cas de l'éthanol.

L'estimation de l'incorporation nette est l'objet de controverses sur les bilans en émission de gaz à effet de serre (GES) et en consommations d'énergies non renouvelables des filières. Alors que certaines estimations sur l'effet bénéfique des biocarburants sur les rejets de gaz carboniques ont des accents triomphalistes, d'autres sont plus réservées voire, pessimistes. Certains experts considèrent qu'il serait préférable d'utiliser directement le potentiel énergétique du blé sous forme de chaleur (en le brûlant directement dans une chaudière) plutôt que sous forme de biocarburants.

Le calcul de la production énergétique nette doit prendre en compte la dépense énergétique pour l'ensemble du cycle, avec la part principale liée à l'énergie dépensée pour la distillation, mais également les autres dépenses du cycle dont celles associées à la culture proprement dite (machines agricoles, transports, engrais, irrigation...) Si, dans le cas de la canne à sucre (par exemple au Brésil), une grande part de l'énergie nécessaire à la production de l'éthanol est fournie par le sous produit (bagasse brûlée avec production de vapeur et d'électricité), dans celui du blé et de la betterave, elle doit l'être en faisant appel à de l'énergie extérieure, souvent d'origine fossile, ce qui conduit à des productions énergétiques nettes beaucoup plus faibles et à de forts rejets de gaz à effet de serre.

La détermination du rendement net conduit à des résultats très différents, selon la façon d'affecter une partie de l'énergie dépensée aux sous produits ou co-produits. Ces co-produits sont en quantité très importante puisque, pour une tonne de biocarburants, ils peuvent représenter de 1 à 2 tonnes utilisables pour nourrir les animaux. Le résultat net sera donc très différent selon la méthode utilisée pour affecter l'énergie dépensée, soit au seul éthanol soit, au contraire, partiellement, à ces coproduits. La méthode dite du prorata massique répartit les dépenses énergétiques proportionnellement aux masses de tous les produits ; elle est simple, mais présente les biocarburants sous un angle trop favorable ; un consensus international se dégage pour la refuser et la remplacer par celle dites "des impacts évités ", moins facile à appliquer, mais plus proche de la réalité. A titre d'exemple, si le gain calculé sur les rejets de CO² est d'environ 60% selon la méthode du prorata pour le blé et la betterave, il n'est que de 30% avec la méthode des impacts évités. Les écarts d'estimations sont moins importants pour les oléagineux pour lesquels, le gain de 70 % selon l'approche massique ne tombe qu'à 53 % selon l'autre méthode. Pour un biocarburant dont on parle beaucoup, l'E 85 (utilisé dans les moteurs " flex fuel "), le gain sur les rejets de CO², calculé avec la méthode des impacts évités, n'est que de 24 %. On est encore bien loin d'une réduction d'un facteur 4

Pour progresser , beaucoup d'espoirs sont mis dans les biocarburants de 2° génération. Ceux-ci peuvent être obtenus à partir des résidus d'origine agricole (paille des céréales ...) d'origine forestière (taillis, produits de première éclaircie...) ainsi que des sous produits des industries associées. Il est aussi envisageable de s'orienter vers des cultures dédiées annuelles comme les taillis à courtes rotations, les peupliers, l'eucalyptus, le myscanthus etc ... Le périmètre des bio- ressources mobilisables serait ainsi élargi, ce qui permettrait d'éviter la compétition avec la filière alimentaire. En utilisant la totalité de la plante, non seulement, on minimise l'appel à des sources d'énergies externes, en particulier fossiles, comme c'est déjà le cas pour l'exploitation de la canne à sucre, mais, surtout on ne concurrence pas les cultures alimentaires.

La technique consiste à réaliser une gazéification de la biomasse à haute température, ce qui permet de récupérer tout le carbone et tout l'hydrogène contenus dans la plante, sous forme d'un mélange gazeux (CO + H2). Ce mélange, soumis à une réaction de synthèse classique, produit un hydrocarbure liquide, directement utilisable dans les actuels moteurs Diesel. Avec ces 2 générations de biocarburants on peut envisager le développement schématisé dans la Figure 1 ci dessous

 

 Figure 1.
Exemple de scénario pour le production de biocarburants:
bleu: biocarburants de 1ère génération,
vert: production de biocarburants de 2ème génération
jaune: énergie nécessaire pour la production des carburants de 2ème génération.

 


Le sujet est d'importance puisque, dès maintenant, de lourdes orientations de politique agricole sont prises et d'onéreux investissements industriels décidés en faveur des biocarburants. Certes, il faut poursuivre le développement des biocarburants, en pensant notamment à des filières plus prometteuses comme celles de la 2° génération ; mais nous pensons que plus de clarté s'impose, sur la réalité des rendements énergétiques et des rejets de CO², de la part des promoteurs de ces filières biocarburants comme des pouvoirs publics.


En résumé :

1) " Sauvons Le Climat " est favorable au principe de l'utilisation des biocarburants et demande qu'un gros effort soit réalisé dans les recherches sur les biocarburants de 2ème génération, les seuls qui apportent une solution quantitativement intéressante.

2) Avant toute expansion de la politique d'investissement dans les biocarburants de 1ère génération, "Sauvons Le Climat" réclame un consensus scientifique sur les gains en CO2 qui en sont espérés et une évaluation précise des conséquences environnementales associées à leur production.


Pour plus d'informations nous vous invitons à aller consulter, dans notre rubrique " Documents" celui intitulé "Les Biocarburants, situation, perspectives" http://www.sauvonsleclimat.org/documents-pdf/Acket-Biocarburants.pdf

Le 31/05/2007

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31 mai 2000 3 31 /05 /mai /2000 12:41

 

Tricyrtis de Formose - Tricyrtis formosana



Le tricyrtis de Formose (Tricyrtis formosana, Syn. Tricyrtis stolonifera), appelé parfois lys des crapauds (nom imprécis donné à toutes les espèces du genre Tricyrtis) est une plante angiosperme monocotylédone appartenant à la sous classe des Liliidae, à l'ordre des liliales, à la famille des liliacées (Liliaceae), à la sous famille des Calochortoideae et au genre Tricyrtis. Selon les auteurs le tricyrtis de Formose est placé parfois dans les familles suivantes : Calochortacées (Calochortaceae), Convallariacées (Convallariaceae), Tricyrtidacées (Tricyrtidaceae) ou Uvulariacées (Uvulariaceae).






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31 mai 2000 3 31 /05 /mai /2000 08:56

 

Le Pavot bleu de l'Himalaya - Menocopsis betonicifolia





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30 mai 2000 2 30 /05 /mai /2000 19:46
Vidéo - Les animaux dangereux

 

Désolé, cette vidéo a été jugée trop violente et a été supprimée
Vous pouvez lre d'autres articles sur krissnature.net
Acanthe molle
Aconit napel
Agapanthe africaine
Aigle bateleur
Aigle impérial
Amanite tue-mouches
Amsonie bleue
Anthurus d'Archer
Apollon
Araignées
Argémone mexicaine
Astilbes
Basset hound
Belladone
Blattes
Boeuf Watussi
Bongo
Bouleau de l'Himalaya
Buddleia de David
Callidie sanguine
Callistemon
Capybara
Carte géographique
Cercope rouge sang
Cétoine hérissée
Chélidoine des murs
Chenilles
Chiens de prairie
Chouettes et Hiboux
Cicindèle champêtre
Cigale
Citron (papillon)
Clairon des abeilles
Coccinelles
Coeur de Marie
Cognassier du Japon
Coleus
Collétie en forme de croix
Coprin chevelu
Corydale jaune
Cossus gâte bois
Crocus
Cymbalaire des murs
Dahlias
Datura stramoine
Dicentre capuchon jaune
Digitales
Doronic du Caucase
Dragon de Komodo
Ecaille chinée
Ecureuil Roux
Epeire diadème
Faisan de Colchide
Flambé
Frelon
Fritillaire impériale
Gerbilles
Glycine
Graphosome ponctué
Hamamélis
Harfang des neiges
Herbe de la pampa
Hespérie de la mauve
Hibiscus piment
Hokki bleu
Impatience du Zaïre
Jasmin du Brésil
Lavande
Lepture cordigère
Liatride à épis
Linaire des alpes
Lis des steppes
Mantes
Minotaure Typhée
Moro sphinx
Orties
Oryx d'Arabie
Oxalis
Paon du jour
Passiflores
Pélicans
Pentatome rayé
Perce Neige
Petite tortue
Phallus impudicus
Pivoines
Polypore soufré
Rhagies
Rhinocéros
Robinier
Sphinx gazé
Stellaire holostée
Tilleul d'appartement
Tortue de Floride
Tulipes
Vautour fauve
Vautour percnoptère
Vulcain
Yucca filamenteux






Voir d'autres vidéos : Les plantes carnivores | Animaux du monde |

 

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30 mai 2000 2 30 /05 /mai /2000 19:27
Vidéo animaux du monde

 






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30 mai 2000 2 30 /05 /mai /2000 14:40
Brèves de mai 2007


Quota français de CO2 accepté
Dans le courant du mois dernier la commission européenne a accepté l'attribution des quotas de CO2 aux entreprises françaises pour la période 2008/2012. Les entreprises françaises sont donc autorisées à émettre environ 132 millions de tonnes de CO2 par an afin de respecter le protocole de Kyoto. Les entreprises qui produiront moins de CO2 que le quota qui leur est attribué pourront par exemple le revendre à des entreprises qui dépassent leur quota.

Hiver doux = économies d'énergie
L'hiver que nous venons de vivre a été le plus doux depuis 50 ans. Conséquence directe, nous avons moins chauffé nos habitations. Ajoutez à ceci des logements de mieux en mieux isolés et vous obtenez une baisse significative de gaz et d'électricité. Pour ma part, GDF m'a restitué une jolie petite somme prélevée en trop ! Le réchauffement climatique n'a pas que des inconvénients, du moins dans un premier temps, en ne regardant pas plus loin que le bout de son nez…

Isséane vous avez dit Isséane ?
A la pointe du progrès, l'objectif d'Isséane est de traiter les déchets d'un million de personnes, en banlieue parisienne. Cette usine d'un genre nouveau verra le jour prochainement (vers la fin 2007). Des usines de traitement des déchets, il en existe déjà, le plus d' Isséane c'est que cette usine produira en même temps de l'énergie de façon propre à partir des déchets. L'opération s'effectue en trois phases : tri des déchets, incinération et récupération de la chaleur produite sous forme d'électricité et de vapeur. De cette façon Isséane devrait contribuer au chauffage de près de 80.000 logements.

TATA MOTORS fait son marché en France
TATA MOTORS puissant constructeur automobile indien vient de signer 'un contrat de cession et de licence avec la société française MDI. Sur quoi porte ce contrat ? Je vous le donne en mille… écoutez bien : sur un moteur qui utilise l'air comme carburant ! Vous avez bien lu ! Les moteurs de MDI permettent un fonctionnement en ville totalement propre avec "zéro pollution" en utilisant uniquement les réserves d’air comprimé et un fonctionnement sur route utilisant un adjuvant énergétique (soit fossile essence gazole, soit biologique huiles végétales, alcools ou bien encore des gaz) autorisant aux véhicules MDI une consommation et une pollution extrêmement faibles :
- Moins de 2 litres au cent kilomètres sur route
- Zéro NOx,
- 3 à 4000 fois moins d’HC imbrûlés qu’un moteur conventionnel,
- 3 fois moins d’émission de Co2 qu’un moteur conventionnel de même puissance.

Et pourquoi pas en France ? Les lobbies du pétrole, de Peugeot et de Renault sont-ils trop puissants, ou est-ce parce qu'il paraît difficile de taxer l'air ?


10 ans de retard pour le solaire français
Le solaire en France n'a vraiment commencé qu'en 2005 bien longtemps après nos voisins européens. Il a fallu attendre que le gouvernement mette en place des aides attractives pour faire décoller la filière, que ce soit dans le domaine du solaire thermique ou dans le domaine du solaire photovoltaïque. Point n'est besoin de se réjouir de notre progression, quand on part de zéro ou presque, les chiffres de progression sont toujours impressionnants. Le photovoltaïque pour sa part est tenu sous perfusion grâce au prix attractif de rachat de l'énergie produite imposé par l'Etat à EDF. Qu'adviendrait-il si EDF cessait de racheter cette électricité ?

Bois de chauffe
La France redécouvre le chauffage au bois. Tombé en désuétude, ce type de chauffage connaît un regain d'intérêt d'autant que les chaudières à bois de nouvelles générations sont plus efficaces. Autre point de décision, le coût du chauffage au bois revient 30% meilleur marché que le chauffage au fioul. Et pour ceux qui ont leurs propres forêts, c'est beaucoup moins cher…

L'énergie houlomotrice ?
Mais qu'est donc cette énergie nouvelle ? C'est tout simplement une énergie générée par la houle. Il suffit donc de construire des usines capables de transformer la houle de l'océan en électricité. Ne pas confondre avec l'énergie marée motrice. Pour l'instant c'est le Portugal qui s'y colle. Une usine est en cours de constructions, et elle devrait produire 50 mégawatts pour 2010. Il n'y a pas de houle au large des côtes françaises ?

127 mesures pour New York
Le 14 mai le sommet mondial des maires sur le climat doit se tenir à New York. Pour montrer que les USA prennent à coeur la question du climat, le maire de New York a pris 127 mesures pour réduire les émissions de CO2 dans la ville : mise en place d'un péage à Manhattan, plantation d'un million d'arbres, réhabilitation de friches industrielles... Ces 127 mesures doivent selon lui réduire de 30%  les émissions de GES (gaz à effet de serre) dans la ville d'ici 2030. Cela me parait très peu ambitieux compte tenu du retard accumulé... Promesse en l'air ? Effet d'annonce ? L'avenir le dira...

Zaragoza 2008
En 2008 se tiendra à Saragosse la première exposition internationale consacrée à l'eau sur le thème très actuel du développement durable. Plusieurs millions de visiteurs sur 3 mois sont attendus dans la ville. A cet effet une éolienne sera mise en place ; elle devrait assurer l'énergie nécessaire à l'exposition. 150 ONG et une bonne centaines de pays devraient être présents dans les pavillons. Un grand spectacle en perspective... Espérons qu'il en ressorte quelque chose de positif pour la planète...

Le marché des pompes à chaleur explose
Le principe des pompes à chaleur (PAC) est simple : récupérer la chaleur de l'extérieur (air, eau, terre) pour la diffuser à l'intérieur des maisons. Ces pompes à chaleur permettent de réduire de façon notable la facture énergétique tout en permettant un retour sur investissement dans 5 à 10 ans. De plus la demande en PAC est dopée par un crédit d'impôt.

Les maisons passives ou presque
Les techniques actuelles permettent de construire des maisons très performantes sur le plan énergétique. Afin d'encourager ce genre de constructions, un peu plus onéreuses que les constructions classiques, un label vient d'être mis en place : Effinergie. Ce label permet également de réhabiliter les constructions anciennes. L'obtention de ce label par les promoteurs ouvrira à des réductions de taxes foncières et probablement à l'obtention d'un meilleur COS (coefficient d'occupation des sols) pour les terrains d'assise.

Juppé et les OGM
Alain Juppé, ministre de l'Ecologie, dans le droit fil du Pacte Ecologique et des engagements pré-électiraux a anoncé un possible moratoire sur un maïs transgénique (MON810). Bien évidemment le lobby agricole et le ministre de l'agriculture sont montés au créneau pour crier au scandale. Nous allons pouvoir mesurer rapidement le niveau d'implacation du gouvernement au niveau de l'environnement. Qui va gagner : les semanciers multimilliardaires ou la planète ? A suivre...

Le Japon et les baleines
Le Japon se moque du monde ! Les japonais lors de la 59ème réunion de la commission baleinière internationale à Anchorage (Alaska) ont tout simplement proposé un marché : mous renonçons à notre quota de pêche de 50 baleines à bosse (soit disant à des fins scientifiques, mais tout le monde sait qu'elles terminent dans les assiettes) mais en contrepartie vous autorisez nos populations côtières à pêcher la baleine Minke. Messieurs les japonais, vous ne trouvez pas que vous poussez le bouchon un peu loin ?

 

 
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30 mai 2000 2 30 /05 /mai /2000 06:30

 

Les requins-marteau


Photo Requin marteau halicorne (Sphyrna lewini)

Introduction

Les requins-marteau sont, dans l’esprit du commun des mortels, des requins hors normes, issus des imaginations les plus folles. Nous verrons ici que les requins-marteau, se distinguant par la forme de leur crâne, sont classés parmi les requins les plus modernes et les plus récents dans la longue histoire de l’évolution. Leur excroissance crânienne, aussi bizarre parait-elle, possède très probablement une utilité.

Classification

Les requins-marteau sont des poissons appartenant à la classe des condrychtiens, à la sous classe des élasmobranches, à l’ordre des carcharhiniformes et à la famille des sphyrénidés (sphyrinidae). Il existe huit espèces regroupées en deux genres :
• Requin marteau halicorne (Sphyrna lewini),
• Requin marteau commun (Sphyrna zygaena),
• Grand requin marteau (Sphyrna mokarran),
• Requin marteau tiburo (Sphyrna tiburo),
• Requin marteau écope (Sphyrna media),
• Requin marteau cornu (Sphyrna corona),
• Requin marteau à petits yeux (Sphyrna tudes),
• Requin marteau planeur (Eusphyra blochii).

Morphologie

Hormis la forme de son crâne, le reste du corps des requins-marteau fait penser à un carcharhiniforme classique, c'est-à-dire aux requins tels que nous les percevons habituellement :
• 5 paires de fentes branchiales,
• une paire de nageoires pectorales immédiatement à l’arrière des branchies,
• une imposante nageoire dorsale,
• une paire de nageoires pelviennes,
• une deuxième et plus petite nageoire dorsale sur le dessus du corps avec une nageoire anale lui correspondant sur la face ventrale du requin,
• une queue hétérocerque (le lobe supérieur est nettement plus développé que le lobe inférieur).

Le crâne, par contre, est totalement différent de celui des autres requins connus. L’extrémité de la tête forme un "T" avec les yeux de part et d’autre de ce "T" ou marteau.

Chaque limite de tête est différente selon les espèces, avec un rostre presque plat (grand requin marteau) à arrondi chez le requin marteau tiburo. Plus étrange encore est le cas du requin marteau planeur dont la largeur de la tête correspond à la moitié de la longueur du corps.

Chez tous ces requins, la robe est grise ou gris-brun, avec un ventre blanchâtre ou argenté. Leurs tailles sont variables allant de un mètre pour le requin marteau tiburo à six mètres pour le grand requin marteau.

Habitat

Il est difficile de faire un état général de l’habitat des requins marteaux, si ce n’est qu’ils sont tous côtiers. Seul le requin marteau commun est présent sur toute la façade atlantique de l’Europe.

Dangerosité et alimentation

Ils sont à considérer comme peu dangereux pour l’homme. Certaines espèces peuvent cependant devenir agressives lors de stimuli alimentaires.

Le plus dangereux est le grand requin marteau pour lequel des attaques mortelles sur l’homme ont déjà été constatées. En général, le grand requin marteau se nourrit des gros poissons (mérous…), de requins, des raies, de calmars et de divers crustacés.

Reproduction

Les requins-marteau sont tous vivipares. La gestation peut être de plusieurs mois (8 pour le requin marteau planeur).

Particularité

Il semblerait que la grande largeur de la tête en forme de marteau permettrait une plus grande répartition des organes sensoriels, donc une perception accrue.


Aimable contribution de Jojo


Crédit photo :
La photo a été mise dans le domaine public par son auteur : Littlegreenman




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29 mai 2000 1 29 /05 /mai /2000 07:49

 

Papillon Attacus atlas - Bombyx atlas



L'Attacus atlas, appelé parfois Bombyx atlas (Syn. Phalaena atlas, Phalaena vitrea) est un lépidoptère appartenant à la super famille des Bombycidés (Bombycoidea), à la famille des Saturnidés (Saturniidae), à la sous famille des Saturninés (Saturniinae), à la tribu des Attacini et au genre Attacus. Certains auteurs classent l'Attacus atlas dans la famille des Attacidae.

 

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28 mai 2000 7 28 /05 /mai /2000 12:35
Vidéo Plantes carnivores
Dionée Drosera Nepenthes

J'ai mis en ligne cette vidéo sympathique relative aux plantes carnivores pour faire un test. Si vous êtes intéressés par ce genre de document, merci de poster un commentaire pour m'en aviser.


Dionées, Droseras & Nepenthes
Dionées, Droseras & Nepenthes
envoyé par P0L0
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28 mai 2000 7 28 /05 /mai /2000 05:23

 

Sauge verte - Salvia viridis



La sauge verte (Salvia viridis), appelée également sauge hormine est une plante angisoperme dicotylédone appartenant à la sous classe des Lamiidae, au super ordre des Lamianae, à l'ordre des lamiales, à la famille des lamiacées (Lamiaceae), à la sous famille des Nepetoidea, à la tribu des Salvieae et au genre sauge (Salvia).



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