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17 octobre 2000 2 17 /10 /octobre /2000 10:03
Le Minotaure typhée

 


Le Minotaure Typhée (Typhaeus typhoeus Linné) est un insecte ptérygote appartenant à l'ordre des coléoptères et à la famille des Scarabaeidae (suivant la classification classique) tout comme le Géotrupe stercoraire (bousier), le Scarabée ou l'Onthophage notamment...

 

 

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17 octobre 2000 2 17 /10 /octobre /2000 08:52

 

L'aristoloche clématite - Aristolochia clematitis



L'aristoloche clématite (Aristolochia clematitis syn. Aristolochia infesta) est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à la sous classe des Aristolochiales, à la famille des aristolochiacées (Aristolochiaceae) et au genre aristoloche (Aristolochia). Dans la classification phylogénétique, l'aristoloche clématite est rattachée à l'ordre des Piperales.

 

 

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16 octobre 2000 1 16 /10 /octobre /2000 19:25

 

Parasol plissé - Coprin plissé - Parasola plicatilis

 

Photo Parasol plissé Coprin plissé Parasola plicatilis Le parasol plissé (Parasola plicatilis, Syn. Parasol plicatilis, Coprinus plicatilis, Agaricus plicatilis) est un champignon basidiomycète (Basidiomycota) appartenant à l'ordre des Agaricales, à la famille des psathyrellacées (Psathyrellaceae) et au genre Parasola.

Précision : Il y a peu de temps ce champignon, alors appelé Coprin plissé ou Coprin parasol (c'est moi qui l'appelle Parasol plissé eu égard à son nouveau nom latin), était classé dans la famille des Coprinacées (Coprinaceae) et appartenait au genre coprin (Coprinus). Son nom latin était Coprinus plicatilis. Cependant des études génétiques ont bouleversé le genre Coprinus et pas mal de champignons ont changé de nom. De quoi y perdre son latin… (C'est le cas de le dire…).

Le parasol plissé est présent un peut partout en Europe, en Australie, en Nouvelle Zélande, en Asie et en Amérique du Nord. Je n'ai pas de données pour l'Amérique Centrale et l'Amérique du sur ni pour l'Afrique, mais cela ne m'étonnerait pas que ce champignon y soit présent.

Le parasol plissé est un champignon saprophyte qui croît du printemps à l'automne (mai à novembre) dans les pelouses, les jardins, les parcs urbains, les chemins, à la lisière des forêts, dans les chemins herbeux, dans les pelouses, généralement en petits groupes et après une période humide.

Le parasol plissé possède un pied légèrement renflé à la base, fin, lisse, fragile, légèrement fibreux, de 3 à 7 centimètres de hauteur, de 1,5 à 4 millimètres de diamètre, sans anneau, cylindrique, glabre, blanchâtre, presque translucide.

Au départ le chapeau est replié autour du pied, plus ou moins en forme d'œuf allongé ou de cylindre renflé au milieu, puis il s'ouvre progressivement en devenant campanulé et finalement presque aplati. Le diamètre chapeau varie de 1 à 3,5 centimètres. Au centre du chapeau se trouve un disque de couleur brun clair tandis que le reste du chapeau passe d'une couleur gris pâle lorsqu'il est jeune à gris brun un peu plus tard en fin de vie. Il faut dire aussi que c'est un champignon très éphémère qui ne vit qu'une douzaine d'heures, parfois moins (on l'appelle parfois "coprin d'un jour", il va falloir le rebaptisé en "parasol d'un jour").

A part le centre qui est lisse, parfois en creux, la partie périphérique du chapeau est fortement plissée et fait penser à un parapluie ou un parasol, voire une ombrelle, allusion qu'on retrouve également dans un des noms vernaculaires anglais "Japanese umbrella" (parapluie japonais).

La couleur des lamelles est gris crème quand le champignon est jeune mais vire rapidement au gris foncé. Contrairement à certains coprins (ce qui était sans doute un indice de l'erreur de classification), les lamelles sont peu déliquescentes. La sporée est noire. Le parasol plissé n'est pas laiteux à la coupure.

Le parasol plissé ne possède pas d'odeur. Les divers ouvrages indiquent que sa comestibilité est sans intérêt.

En allemand le parasol plissé s'appelle scheibchentintling ou Rädchentintlling, en anglais : fairy parasol, japanese umbrella, little japanese umbrella, pleated ink cap, en Danois : hjul-blækhat, en néerlandais : plooirokje, en norvégien : hjulblekksopp et en suédois : veckad bläcksvamp.
 
 
Kriss de Niort
 
 
Crédit photo :
Photo offerte par Mehdi

 
 
Voir aussi :
 le coprin micacé | le coprin chevelu | le coprin pie | le phallus impudicus | l'Anthurus d'Archer | Le scléroderme vulgaire | Le polypore soufré | l'amanite tue mouches | l'oreille de Judas | le gyromitre | le satyre du chien | la trémelle mésentérique | Tricholome équestre | Morillon | Clathre grillagé | Aseroë rubra | Clathre à colonnes | Marasme des Oréades |

 

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16 octobre 2000 1 16 /10 /octobre /2000 19:12

 

Futalognkosaurus dukei – Titanosaure Lognkosauria

 

La Patagonie (Argentine) n'en finit pas de nous livrer des traces de ses lointains habitants. En effet, une impressionnante découverte vient d'être réalisée par des paléontologues argentins et brésiliens. Il s'agit du Futalognkosaurus dukei appartenant à la branche des Titanosaures Lognkosauria.

Il s'agit d'un très grand dinosaure herbivore qui devait mesurer près de 32 mètres de long pour un poids estimé de huit tonnes, une espèce jusque là inconnue vivant au crétacé supérieur (environ 80 millions d'années).

D'après les os récoltés (70% du squelette) les chercheurs pensent que ce dinosaure mesurait 13 mètres de hauteur (environ 5 étages d'un immeuble), et possédait une queue et un cou qui avaient sensiblement la même taille (respectivement 15 et 17 mètres).



Kriss de Niort, le 16/10/2007ti_bug_fck

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16 octobre 2000 1 16 /10 /octobre /2000 16:18

La Lavande


La lavande est une plante (arbrisseau) vivace de la famille des labiacées (ou lamiacées pour les puristes). Labiacées ? Ce mot ne vous dit rien ? Sachez que dans cette famille on retrouve de nombreuses plantes aromatiques comme : la marjolaine (ou origan vulgaire), le thym, la menthe, la sarriette, le romarin...

L'origine de la lavande est controversée. Pour certains il s'agit d'une plante indigène des îles d'Hyères, des Maures, de l'Esterel et de l'arrière pays provençal. Pour d'autres, la lavande n'est pas une plante spontanée du paysage provençal. Il s'agit bien d'une plante méditerranéenne, mais elle est originaire des Canaries et de Perse. Elle a été probablement apportée chez nous par les Phocéens, tout comme ils ont apporté les oliviers et la vigne. La vérité est peut être entre les deux et les phocéens ont peut être apporté une variété de lavande qui n'existait pas en Provence...


La lavande à travers les temps

L'utilisation de la lavande n'est pas nouvelle. Voici une petit panorama historique.
Les égyptiens utilisaient déjà de l'huile de lavande dans leurs préparations pour la momification.

Dans l'antiquité, les grecs et les romains utilisaient la lavande pour parfumer leurs infusions, leurs vêtements et l'eau du bain. D'ailleurs Linné (oui encore lui) qui a créé le mot "lavande" s'est inspiré du latin "lavare" qui signifie "laver".

Pour faire savant et briller en société, vous pouvez retenir que le mot "lavandière" trouve son origine dans le fait que les femmes rajoutaient de la lavande à l'eau de la lessive pour parfumer le linge.

Rubens utilisait de l'huile essentielle de lavande pour donner de l'éclat à ses couleurs.
Et enfin, la première photo réalisée par Joseph Nicéphore Niepce en 1826 a été révélée avec de la poudre de bitume de Judée, diluée dans de l'essence de Lavandula latifolia" (une variété de lavande).


Les principales lavandes

Parmi les nombreuses variétés de lavande, je vais vous en présenter trois :

• la lavande fine appelée également lavande vraie. Ses touffes sont assez petites et son épi floral n'est pas ramifié. C'est elle qui produit l'huile essentielle la plus noble, la plus subtile. Sa production est plutôt destinée aux laboratoires pharmaceutiques, aux parfumeurs et est également utilisée en cosmétologie et en aromathérapie,
• l'aspic (pas la vipère) se distingue de la lavande fine par des hampes florales plus longues qui produisent plusieurs épillets. Ses feuilles sont également plus larges. Je l'ai rencontrée sur les pentes du Ventoux, de plus en plus rabougrie en fonction de l'altitude,
• et enfin le lavandin. Il est issu de la pollinisation croisée des deux variétés ci-dessus. Il s'agit donc d'un hybride. Il forme des touffes très développées et ses hampes florales plus courtes que celles de l'aspic portent plusieurs épillets. Le lavandin est stérile et ne se reproduit que par bouture. L'essence de lavandin sert généralement à parfumer la lessive et les produits d'entretien.



La lavande et la Provence

Jusqu'au 19ème siècle, la lavande n'est pas vraiment cultivée, sauf dans les jardins de curés, les monastères et par quelques rares herboristes. Ce sont les bergers qui cueillaient traditionnellement la lavande dans les pâturages. Cependant le développement des industries de la parfumerie provoque une forte demande et cette cueillette traditionnelle ne suffit plus. La cueillette occupe dès lors tous les bras du village, jeunes comme vieux, hommes comme femmes. C'est l'époque de"l'or bleu". Au début du 20ème siècle, la distillation familiale se multiplie. Ce n'est que dans les années 30 que commence réellement la culture de la lavande.

Actuellement la culture du lavandin occupe environ 17.000 hectares dont plus de la moitié dans les Alpes de Haute Provence quand à la lavande, sa surface cultivée atteint péniblement 4000 hectares, principalement dans le Vaucluse.
Il faut de 12 000 à 15 000 plants de lavande pour couvrir un hectare alors que 8 000 à 10 000 plants de lavandin suffisent.

La durée d'une plantation est d'environ une dizaine d'année. Au delà, il faut la remplacer pendant un certain temps par d'autres cultures (céréales, fourrages) afin de laisser reposer le sol en profondeur. Ce n'est qu'au bout de deux ans que les plantations commencent à produire pour atteindre leur meilleur rendement entre la 4ème et la 6ème année. Ensuite, la production commence à décliner.

Sachez que la lavande fine produit de 15 à 20 kg d'huile essentielle par hectare alors que le lavandin en produit entre 60 et 150 kg. Vous comprenez pourquoi la culture du lavandin est plus répandue que la culture de la lavande. Cependant les qualités et l'usage ne sont pas les mêmes.

L'huile essentielle est obtenue par distillation dans un alambic. Les gerbes sont entassées sur une grille à travers de laquelle on fait passer de la vapeur d'eau. Cette vapeur d'eau se charge alors d'essence et comme dans tout alambic, la vapeur d'eau est condensée dans un serpentin et s'écoule dans un récipient (l'essencier). L'huile étant plus légère que l'eau (ce n'est pas nouveau) il suffit de la récupérer en surface.

La production française représente 50% de la production mondiale et la concurrence vient notamment de l'Espagne, de la Bulgarie, de l'Ukraine et de la Chine.


AOC "Huiles essentielles de Lavande de Haute-Provence"

Cette "AOC" a été créée en 1981 afin lutter contre la concurrence des essences venues notamment de Bulgarie et des produits de synthèse. Entre 1980 et 1990 la surface cultivée en lavande à tout de même diminué de 40% en France.

Les cultures doivent se situer à l'intérieur d'un périmètre précis et à une altitude d'au moins 800 mètres (sauf pour quelques communes de la Drôme). Le périmètre concerne 284 communes de la Drôme, du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes.
Pour obtenir cette appellation d'origine contrôlée (AOC), l'huile essentielle doit respecter les critères olfactifs et l'analyses physico-chimiques de sa composition doit correspondre à des normes édictées par décret.


La lavande et la médecine

Traditionnellement les gens attribuent à la lavande de très nombreuses vertus. On dit qu'elle est calmante, tonique, antispasmodique, cicatrisante, sédative, diurétique, antiseptique… Elle est également utilisée pour détruire les vers intestinaux des enfants, pour combattre les poux et pour se protéger des piqûres d'insectes. Elle est recommandée également pour l'eczéma, les spasmes, les digestions difficiles, l'anxiété, la couperose, les rhumes, les crampes musculaires et contractures, l'asthme, les vertiges, l'hypertension, l'insomnie, les migraines, l'acné, les rhumatismes... Rien que ça !

Mythe, croyance populaire ? Pas tant que ça… Il faut savoir que l'huile essentielle de lavande entre dans la préparation de nombreux produits pharmaceutiques, que ce soit des cicatrisants, des antiseptiques ou des anti-inflammatoires.


De l'usage de la lavande

La lavande et le lavandin sont destinés principalement à la distillation. Cependant une partie de la récolte est vendue en bouquets secs et sous forme de fleurs mondées (séparées des tiges) notamment pour garnir les petits sacs destinés à parfumer nos armoires et à chasser les mites, ou incorporées à d'autres fleurs dans les pots pourris.

A la maison, l'huile de lavande (hydrosoluble, et non de l'essence pure qui ne pourrait pas se mélanger) peut agréablement parfumer l'eau de votre bain. Pour embaumer l'atmosphère versez en quelques gouttes dans un brûleur à parfums.

En ce qui concerne l'usage industriel, vous retrouvez régulièrement le parfum de lavande dans les produits comme les savons, les adoucissants, divers produits ménagers, les aérosols pour parfumer la maison… la liste est longue. Et bien sachez qu'il s'agit en fait généralement de lavandin et non de lavande.


La lavande au jardin

Vous pouvez planter la lavande à l'automne, ou si vous êtes dans une région à hiver rigoureux, au printemps. Les premières fleurs apparaîtront vers mai/juin. Choisissez un emplacement ensoleillé.

C'est une plante rustique qui convient bien pour la réalisation de bordures, talus, massifs… Je trouve qu'elle se marie bien aux rocailles, et s'associe avec une harmonie à certaines graminées décoratives. C'est une affaire de goût et vous avez certainement votre propre idée là dessus.

Sa culture est facile. Elle s'accommode de sols ordinaires, voire pauvres mais bien drainés. Attention aux excès d'arrosage et si vous les cultivez en pot évitez comme le diable les pots à réserve d'eau.

Si vous voulez que vos lavandes conservent une bonne apparence, n'oubliez pas de les tailler après la floraison. Si vous avez la main verte n'hésitez pas à multiplier vous même vos lavandes en prélevant des rameaux de 5 cm environ en juillet/août. Le bouturage sera effectué dans une petite serre que vous pourrez réaliser vous-même. Une hormone de bouturage facilitera l'enracinement.


La lavande et le tourisme

Si vous passez par la Provence musez au gré des petites "routes de la lavande", ça vous changera un peu des routes du vin (à ne pas négliger non plus). Que vous soyez dans le Pays de Sault et le Mont Ventoux, dans la Drôme Provençale, dans la région de Forcalquier et de la montagne de Lure, sur le plateau de Valensole ou dans le pays de Buëch, partez à la découverte des beaux paysages modelés par les champs de lavande. N'hésitez pas à visiter le jardin des arômes à Nyons ou le jardin des lavandes à Sault. 

Quelques distilleries organisent des visites, renseignez vous. En saison, des expositions sont organisées à Sault et à Buis les Baronnies (n'oubliez pas non plus la foire du tilleul, mais qui a l'air un peu en perdition). De nombreuses fermes proposent aussi des visites ainsi que leurs produits, notamment du miel de lavande...

Pour ma part, j'ai été surpris par le grand nombre de champs de lavandes laissés à l'abandon. D'après ce qu'on ma dit, ce serait parce la cueillette y est difficilement mécanisables. Encore un problème de coût de la main d'œuvre...


Conclusion

Personnellement, je n'arrive pas à dissocier lavande et Provence. Pour moi la lavande a un parfum de Provence, une musique de cigale, et une douce chaleur que le mistral apaise... J'utilise régulièrement des produits parfumés à la lavande, comme si c'était un prolongement de vacances. 

Mais la lavande, c'est aussi une plante sur laquelle j'ai pu admirer de magnifiques papillons, comme le flambé et 
l'apollon du Ventoux, bien qu'on dise que la lavande éloigne les papillons...

Je conserve une magnifique image dans ma mémoire, celle d'un paysage découvert depuis la grande terrasse de Sault. Imaginez une vallée aux couleurs mauves et bleues dont les tons s'estompent avec la distance jusqu'à disparaître dans le vert de la forêt et en toile de fond, le Mont Ventoux... Imaginez, la fraîcheur des platanes, le chant des cigales, la lavande... Imaginez... Fermez les yeux... Vous êtes en vacances...

Mes derniers mots seront pour vous rappeler que dans la langue des fleurs la lavande signifie : répondez moi...


Kriss de Niort, le 16/01/2007

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16 octobre 2000 1 16 /10 /octobre /2000 09:14

 

Le vautour de l'Himalaya - (Gyps himalayensis)



Le vautour de l'Himalaya est un rapace diurne appartenant à l'ordre des Accipitriformes (anciennement falconiformes), à la famille des accipitridés (Accipitridae) et au genre Gyps.

 

 

 

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15 octobre 2000 7 15 /10 /octobre /2000 18:52

 

Eudicella gralli



Eudicella gralli
est un insecte appartenant à l'ordre des coléoptères, au sous ordre des Polyphaga, à l'infra ordre des Scarabaeiformia, à la super famille des Scarabaeoidea, à la famille des Scarabaeidae ou des Cetoniidae (suivant les auteurs), à la sous famille des Cetoniinae, à la tribu des Goliathini et au genre Eudicella.

Eudicella gralli est une cétoine mesurant de 3 à 4 centimètres de long, originaire d'Afrique centrale, et plus précisément : Burundi, Congo, Gabon, Ouganda, Rwanda, Zaïre.

L'imago (adulte) Eudicella gralli fréquente les forêts tropicales humides où il se nourrit du nectar et du pollen des fleurs, ce qui lui a valu en anglais le nom de "flower beetle", ainsi que de fruits mûrs.

Il existe de nombreuses sous espèces basées essentiellement sur des variations de coloration des élytres. Parmi les sous espèces on peut citer (la liste n'est sans doute pas exhaustive) :
• Eudicella gralli alaeri,
• Eudicella gralli elgonensis,
• Eudicella gralli gralli,
• Eudicella gralli hubini,
• Eudicella gralli imatogensis,
• Eudicella gralli iturica,
• Eudicella gralli mechowi,
• Eudicella gralli orientalis,
• Eudicella gralli pauperata,
• Eudicella gralli thyrii,
• Eudicella gralli umbrovitatta.

Certains auteurs reconnaissent les variétés suivantes :
• Eudicella gralli gralli var. lateralis,
• Eudicella gralli gralli var. subvittata,
• Eudicella gralli gralli var. vittipennis.

Je ne décris pas les particularités de chaque sous espèces, mais je fournis des renseignements d'ordre général sur Eudicella gralli.

Chez Eudicella gralli le dimorphisme sexuel est flagrant. En effet les mâles sont plus grands que les femelles (environ 3,5 à 4 centimètres pour les mâles et 3 centimètres pour les femelles, voire moins). De plus les mâles arborent une grande corne brun jaune, rabattue vers l'arrière, en forme de "Y", qu'ils utilisent volontiers lors des combats entre mâles en période de reproduction. La tête des femelles est en forme de "pelle" ce qui est fort utile pour le fouissage. Les élytres sont vivement colorées chez la plupart des sous espèces. La couleur des pattes est parfois différente d'une sous espèce à l'autre.

Après accouplement les œufs sont pondus au sol parmi les végétaux en décomposition. La durée de l'incubation varie en fonction des conditions climatiques (hygrométrie et température), mais se situe généralement dans une fourchette de 10 à 20 jours.

La larve ressemble à un "ver blanc". Elle passe par 3 stades successifs. La larve se nourrit de matériaux en décomposition (bois, feuille…). Au terme de son développement, qui peut durer de 6 à 9 mois, la larve atteint 5 à 6 centimètres de longueur.

Arrivé à terme la larve s'enfouit dans le sol et se constitue une loge nymphale qui est une sorte de coque constituée de terre et de débris végétaux, le tout lié par une sécrétion. C'est à l'intérieur de cette loge que s'effectue la nymphose. Cette opération nécessite de 40 à 55 jours.

L'imago brise alors la coque et émerge. Souvent les femelles émergent avant les mâles. La nouvelle ponte a lieu une vingtaine de jours après l'émergence. La durée de vie des imagos est de 100 à 150 jours.
 
 
Kriss de Niort


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15 octobre 2000 7 15 /10 /octobre /2000 08:18

 

Le purpuricène du chêne vert - Purpuricenus budensis



Le purpuricène du chêne vert (Purpuricenus budensis syn. Cerambyx budensis) est un coléoptère appartenant au sous-ordre Polyphaga, à l'infra-ordre Cucujiformia, à la super famille des chrysomélidés (Chrysomeloidea), à la famille des cérambycidés (Cerambycidae) à la sous famille des cérambycinés (Cerambycinae) et au genre purpuricène (Purpuricenus).

 

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15 octobre 2000 7 15 /10 /octobre /2000 05:44
Guide Vigot des Insectes et des principaux arachnides

 

Ce guide a été ma première acquisition. Il a accompagné mes premiers pas dans le monde merveilleux des insectes. Son format 13,3 X 19,3 en fait un compagnon pratique à emmener, peut-être pas dans une poche de pantalon, mais dans un sac à dos. N'hésitez pas à le sortir à la première occasion, il est robuste. Mais allons plus en avant dans ce guide...

 

La couverture, ou plutôt les couvertures sont doubles. Elles permettent de découvrir les principaux ordres d'insectes, sous forme de schémas simplifiés. Ainsi sur 6 pages (première couverture double et première page et couverure arrière double et dernière page) on peut déjà observerla forme générale des insectes, des collemboles aux papillons, en passant par les diploures, les lépismes, les orthoptères, les forficules, les phasmes, les psoques et bien d'autres...

Chaque ordre est représenté par une couleur caractéristique qui permet de se reporter à la table des matières ou directement à l'onglet de la même couleur.

 

L'auteur, dans son avant propos, nous introduit dans le monde des insectes, et nous présente l'ouvrage en précisant bien qu'avec 1400 photos, soient-elles en couleurs,il est bien évident que tous les inscetes ne sont pas représentés, mais seulementles plus communs ou les plus représentatifs.

 

Et nous entrons immédiatement dans le vif du sujet avec un petit cours d'entomologie destiné à nous exposer la structure des insectes puis leur métamorphose, le tout appuyé par des schémas clairs et précis. Si vous êtes vraiment débutants, ou si vous doutez sur un mot technique, vous trouverez un peu plus loin un glossaire. Cependant celui-ci, sur une seule page,  est un peu léger et ne reprend pas tous les mots techniques rencontrés. C'est bien dommage car si on veut en savoir plus, il faut se reporter à un dictionnaire (et encore) ou à une encyclopédie...

 

Ce cours d'entomologie se termine par la présentation des divers ordres d'insectes sur plus d'une dizaines de pages, avec chaque fois que l'auteur l'a jugé utile des schémas. Ainsi, nous retrouvons par exemple : le schéma de l'oeil en turban d'un mâle d'éphémère, le masque d'une larve de libellule, la représentation ailes ouvertes d'une blatte, d'un thrips, d'une punaise, d'un coléoptère... le détail de la tête d'un panorpe, d'un moustique... et bien d'autres schémas.

 

Ensuite, sur 400 pages nous allons à la rencontre de nos amis les insectes. Sur les pages paires nous avons la présentation des insectes suivant le même ordre que sur lescouvertures, et en respectant le même code de couleurs. Sur la page impaire nous avons différentes photos qui illustrent l'insecte décrit avec un numéro qui renvoie au texte de la description afin de ne pas se tromprer. Pour chaque insecte, sont décrits ses caractères distinctifs, son habitat, ses particularités et lorsque c'est nécessaire, les espèces semblables. La longueur des descriptions est variables et pour certains spécimens remarquables, notament le paon du jour (lépidoptère) une page peut leur être entièrement réservée.

 

La qualité des photos est généralement bonne, mais l'auteur ayant souhaité en mettre un maximum, celles-ci sont de taille réduite et ne permettent généralement pas d'observer les détails. Il faut dire que parfois nous avons jusqu'à neuf photos sur la page. Je pense que par moments un dessin aurait été plus parlant... Pour un débutant, par exemple, il sera bien difficile de différencier certains agrions (libellules)...

 

En fin de livre, quelques pages sont réservées aux arachnides (araignées, scorpions, pseudoscorpions, opilion, acariens, tiques...) bien qu'ils ne soient pas des insectes, mais l'auteur s'en explique.

 

L'ouvrage se termine par un index des noms latins et des noms vernaculaires, avec renvoi de la page concernée.

 

En conclusion, il s'agit d'un livre bien fait, possédant plus de 1400 photos, à réserver selon moi plutôt à un public débutant bien que le glossaire soit un peu léger...

 


Kriss de Niort, le 15/01/2007

 

 

 

 

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14 octobre 2000 6 14 /10 /octobre /2000 23:39

 

Guide des chenilles d'Europe



Je ne sais pas si vous avez effectué le même constat que moi, mais la plupart des guides sur les lépidoptères (papillons) ne présentent que très peu de chenilles, or, lorsqu'on observe une chenille à l'occasion par exemple d'une sortie naturaliste, il est légitime de tenter de l'identifier. Le guide des chenilles d'Europe répond parfaitement à cette préoccupation.

Le guide des chenilles d'Europe (D. J. Carter et B. Hargreaves) est publié aux éditions Delachaux et Niestlé, un éditeur bien connu des amoureux de la nature puisque cette maison édite des ouvrages sur la nature depuis 120 ans déjà. Il s'agit d'un guide richement illustré, possédant 311 pages. Cet ouvrage présente les chenilles diurnes et nocturnes de 500 espèces de papillons en les représentant sur 165 plantes hôtes. Sa taille 13 X 20 ainsi qu'une couverture cartonnée rigide vous permettent de l'emmener sur le terrain sans soucis. Il est à noter que les auteurs ont fait le choix de ne pas traiter les Microlépidoptères dans ce guide.

Le guide des chenilles d'Europe

Au travers d'une longue introduction les auteurs nous présentent successivement :
 • la morphologie de la chenille,
 • son cycle biologique,
 • les maladies, les parasites et les prédateurs de la chenille,
 • les moyens de défense de la chenille,
 • comment trouver des chenilles,
 • comment réaliser un élevage de chenilles
 • comment protéger les chenilles.

Les auteurs du guide des chenilles d'Europe ont choisi de présenter les chenilles en les regroupant par familles de papillons. Pour chaque espèce, la description comprend : le nom latin et le nom vernaculaire, la répartition géographique, la description, les biotopes, les plantes nourricières ainsi que le cycle biologique de la chenille décrite. Un index renvoie à la planche où est représentée la chenille.

Les familles décrites ici sont les suivantes : Hepialidae, Cossidae, Sesiidae, Heterogynidae, Zygaenidae, Limacodidae, Drepanidae, Axiidae, Lasiocampidae, Lemoniidae, Bombycidae, Endromidae, Sphingidae, Brahamaeidae, Saturniidae, Geometridae, Hesperiidae, Papilionidae, Pieridae, Nymphalidae, Notodontidae, Lymantriidae, Syntomidae, Arctiidae et Noctuidae.

Les planches, au nombre de 35, sont insérées au centre du livre. Leur présentation est constante. Sur la page paire (à gauche) on retrouve l'imago (le papillon adulte), le nom de la plante hôte, et en dessous le nom des chenilles que l'on peut trouver sur cette plante au fil des saisons. Le nom des chenilles est précédé d'un numéro qui permet d'identifier la chenille sur la page de droite. Un index renvoie à la description de la chenille. La page de droite regroupe les chenilles sur les plantes hôtes. L'association du dessin, assez précis dans l'ensemble, et de la plante hôte permet d'identifier avec un certain degré d'exactitude la plupart des chenilles que vous rencontrez. Je rappelle tout de même que cet ouvrage n'est pas exhaustif. D'autre part, faute de place, tous les imagos ne sont pas représentés.

Trois planches non numérotées permettent de visualiser la morphologie de la chenille, le cycle de développement du paon du jour et celui du petit paon de nuit.

La planche 34 présente les larves d'autres insectes qui sont susceptibles d'être confondues avec des chenilles. La planche 35 nous permet de découvrir quelques maladies, parasites et prédateurs des chenilles.


Commentaires personnels

C'est un guide pratique qui permet à tout un chacun d'identifier les principales chenilles. Le fait de regrouper les chenilles, sur les planches, en fonction de la plante hôte est une excellente idée et limite les risques d'erreur d'identification. Cependant les chenilles ne sont pas toutes exclusives et il est possible de les trouver ailleurs que sur leur plante de prédilection, ce qui risque de poser problème.

On peut regretter que les planches soient insérées au milieu de l'ouvrage. Je considère qu'elles devraient se situer au début de l'ouvrage. D'autre part, un focus aurait été souhaitable sur les chenilles de petite taille afin de mieux les identifier. Les auteurs ont cependant choisi des respecter l'échelle ce qui se comprend aussi.

En résumé, c'est un ouvrage simple, clair, à mettre entre toutes les mains de ceux qui veulent découvrir le monde fascinant des chenilles.


Kriss de Niort, le 15/01/2007



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